Top articles
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Jardin
J'ai toujours rêvé de cultiver un jardin, secret ou pas, et surtout, celui-ci serait parcouru de semailles et de moissons prodigieuses. Extrait de "Mon vieux journal"
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Vali pour une reine morte
En ce temps là la reine en l'attente des rives Mille oiseaux lumière louaient sa haute histoire... Boris Gamaléya (1973)
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Cheville
Je me suis foulé la cheville pendant le travail : j'ai dû faire une entorse au règlement. Extrait de "Mon vieux journal"
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Chanson du présomptif
J'honore les vivants, j'ai face parmi vous. Et l'un parle à ma droite dans le bruit de mon âme et l'autre monte les vaisseaux... Saint-John Perse (1887-1975)
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Ecrire 4
Du plus loin que je puisse me souvenir j'ai toujours voulu écrire. Mais l'écriture se dérobe forcément. L'écriture ? Ce poulain qui ne tient pas en place Il n'a qu'une idée en tête : galoper dans le pré.
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Promenade 1
Autant que je m'en souvienne, mes dimanches ont été souvent ensoleillés... Ces jours-là, il faisait très beau et nous nous promenions souvent. La religion de la promenade dominicale ensoleillée. Tout simplement. Extrait de "Mon vieux journal"
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Choeur 4
- Et c'est à Celle-là que nous disons notre âge d'hommes, et c'est à celle-là que va notre louange : " ... Elle est comme la pierre du sacre hors de ces housses ; elle est de la couleur du glaive qui repose sur son massif de soierie blanche... Saint-John...
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L'appel au voyage
Sous les ponts de Paris ne coule plus la Seine Ce soir Paris a coupé les ponts... Jean Henri Azéma (1980)
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Midi 1
Tu t'assieds quelque part Une pause attendue aprés tant d'effort.
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Le référent
Ma jeunesse réunionnaise s'enlise dans les marais de l'incertitude. Elle redessine sa carte du ciel avec des craies d'Artane et chevauche ses planètes à grandes lampée de Charrette... Annie Darencourt (2008)
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Promenade 5
Très tard dans la nuit, on repense au cycle de la lumière : étincelante, éclatante. Est-ce l'étincelle qui consume nos existences ? Extrait de "Mon vieux journal"
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Les Louanges d'Anjou
Au fleuve de Loire O de qui la vive course Prend sa bienheureuse source, D'une argentine fontaine... Joachim Du Bellay (1522-1560)
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Réunion
Mon silence lors des réunions de travail m'a toujours frappé : pourrait-on l'assimiler à "un silence religieux" ? Quelque chose situé entre l'interdit et un ennui extraordinaire... Impossible à dire. Extrait de "Mon vieux journal"
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Fatigue
Le découragement... La fatigue... Le manque de temps... La morosité... Décidément, jours sombres. Tout s'enchaîne pour forger une absence. Extrait de "Mon vieux journal"
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Rêveurs
J'emprunte quelques raccourcis étonnants Je prospecte à tout instant Le merveilleux L'inattendu Et je n'oublie surtout pas Les mythologies du contre-jour Celles dont raffolent les rêveurs.
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Cayambe
Là-bas tout en haut de la montagne Dans cette crête lugubre de solitude... José Moutou (1980)
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La Réunion : une île, un silence
Elle était assise Comme immuable Et incrustée Dans ce paysage... Agnès Gueneau (1982)
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Pluies 7
"Innombrables sont nos voies, et nos demeures incer- taines. Tel s'abreuve au divin dont la lèvre est d'argile. Saint-John Perse (1887-1975)
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Exil 1
Portes ouvertes sur les sables, portes ouvertes sur l'exil, Les clés aux gens du phare, et l'astre roué vif sur la pierre du seuil... Saint-John Perse (1887-1975)
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Collaboration
Un après-midi de travail ordinaire. A travers les propos de mon interlocuteur, il me semble déceler une certaine sympathie. Sous ses mots, on dirait qu'il souhaite instaurer une relation franche. Extrait de "Mon vieux journal"
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Crispation
Je côtoie des gens, je travaille avec des personnes dont les rires sont des aveux, implicites, de grande angoisse. Et rétrospectivement, mon impression se trouve renforcée. Extrait de "Mon vieux journal"
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Amitié 1
L'ami vient de partir. Les discussions résonnent encore dans nos têtes. Les malentendus résonnent aussi. Nous avons déjà les sujets de nos prochaines joutes. Peut-être même de nos querelles. Comment nourrir l'amitié de questions fécondes ? Extrait de...
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Stances à Marquise
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guerre mieux. Pierre Corneille (1606-1655)
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Promenade
Deux personnes côte à côte, déambulent le long d'un trottoir désert. La rue est vide. Le ciel est bas. un dimanche passé à flâner du porche de l'immeuble aux bancs de la placette. Extrait de "Mon vieux journal"